mercredi 30 janvier 2013

Régularisation pour Diallo et Fatmir

Diallo et Fatmir sont en Suisse depuis 13 et 17 ans... déboutés de l'asile malgré leurs parcours, sans droit au travail, sans perspective d'avenir... Il est temps de régulariser leur situation et de leur permettre de vivre légalement dans ce pays qui est désormais aussi le leur.
Merci de signer ces deux pétitions en leur faveur, de les faire signer à votre entourage, et de les renvoyer au plus vite, même incomplètes, à Collectif Droit de rester, case postale 5744, 1002 Lausanne.
Pétitons à télécharger: Diallo, Fatmir

Les débouté-e-s de l’asile à l’aide d’URGENCE : 5 ans que la mascarade dure !!


 5 ans (et plus !) de torture administrative, de négation des droits fondamentaux et des êtres humains qui vivent ici depuis souvent bien plus longtemps que cela !
Une politique qui s’obstine à détruire des personnes qui sont restées et qui resteront ici malgré tout car telle est leur seule perspective valable…

Instaurée depuis avril 2004 pour les personnes frappées de non-entrée en matière et depuis janvier 2008 pour tou-te-s les requérant-e-s d’asile débouté-e-s, l’aide d’urgence était censée garantir à tout le monde un minimum vital. Ce but en cachait un autre: ce régime d’assistance visait à pousser les gens à partir. A travers la mise en place de cette mesure illégale, inhumaine et contraire aux droits fondamentaux inscris dans la constitution, l’Etat a voulu contraindre les personnes déboutées de l’asile à disparaître, ici ou ailleurs. C’était une utilisation détournée de la loi, un vrai abus !!
Pas de droit au travail, aucune aide en espèce, mise en abri PC et sans toit la journée ( au mieux dans des centres d’aide d’urgence), mise à distance et rotation des lieux d’hébergement, humiliations incessantes et pressions administratives continuelles… 
Un vrai cocktail de mesures inhumaines !

Mais aujourd’hui, 5 ans après, l’urgence est dépassée et le provisoire a trop duré!
Ce système a juste maintenu les personnes dans une souffrance intolérable durant une période insupportable mais force est de constater qu’elles ne sont pas parties et ne partiront pas. S’elles partent, c’est tout au plus pour « disparaître », et cela uniquement aux yeux des autorités..
Or, si ces personnes ne partent pas et résistent à toutes les pressions qu’elles subissent, à des souffrances intolérables, c’est bien parce que ce n’est pas un choix ! Mais parce que leur retour est impossible et ceci, pour des raisons vitales, d’autant plus vitales que les années d’exil ne se comptent même plus sur les doigts d’une main ! Rester ici est leur seule perspective et ceci depuis de très très nombreuses années.
Et cela, les autorités, dans l’application de lois inhumainement restrictives, ont préféré l’occulter.
Depuis trop longtemps ces personnes souffrent d’une mise au ban de la société, ne pouvant pour autant la quitter. Il est temps de corriger cet abus, de cesser de nier cette réalité et de refuser de vraies solutions d’inclusions.

Mesdames et Messieurs les député-e-s,
Combien de temps encore allez-vous accepter de soutenir un régime inhumain et dégradant imposé aux requérant-e-e d’asile débouté-es dans le canton de Vaud ?
Combien de temps vous obstinerez-vous à détruire et à nier des droits à des personnes qui ne partiront pas et qui ne font que souffrir davantage ?
Vous le savez, l’instauration et le maintien de l’aide d’urgence n’est pas obligatoire. Les cantons, y compris le canton de Vaud, ont une marge de manœuvre.
Ayez le courage d’admettre le non-sens et l’échec de cette politique et de faire en sorte que les personnes déboutées de l’asile puissent retrouver des conditions de vie acceptables et vivre dignement parmi nous, puisqu’elles vivent parmi nous !

-          fermeture des centres d’aides d’urgence
-          retour à l’aide sociale
-          autorisation de travail
-          régularisation de leur séjour en Suisse
                                                                                                                           
28.01.13         

vendredi 25 janvier 2013

Pour 2013, nous souhaitons…


Nous souhaitons que chacun et chacune puisse vivre dignement en Suisse et dans le canton de Vaud ;
Nous souhaitons que les député-e-s du Grand Conseil défendent les droits humains bafoués ;
Nous souhaitons que toutes les personnes qui vivent puissent y vivre légalement ;
Nous souhaitons que le Conseil d’Etat applique une politique digne des valeurs humanistes de la gauche ;
Nous souhaitons que cesse enfin la discrimination dont sont victimes les personnes à l’aide d’urgence ;
Nous souhaitons que les lois injustes soient abrogées ;
Nous souhaitons qu’une enquête révèle les agissements de l’EVAM à l’égard des réfugié-e-s ;
Nous souhaitons que tout le monde prenne le risque d’aider les personnes en situation de précarité et  dénonce leur situation, même au mépris des lois injustes ;

En 2013 nous continuerons à nous battre pour défendre les droits fondamentaux de tous ceux et celles qui vivent ici.
Droit de rester, 15 janvier 2013