mardi 27 janvier 2015

Petition en faveur de la famille IKANOVIC


En 2009, Monsieur et Madame Ikanovic, avec le petit Rifet, arrivent en Suisse et demandent l'asile. Ils fuient leur pays d'origine, la Bosnie, en raison des menaces constantes sur eux, de leurs conditions de vie extrêmement précaires ainsi que de l'impossibilité pour eux d'être soignés dans leur pays.
Madame Ikanovic est une rescapée du massacre de Srebrenica où son premier mari a perdu la vie. Elle a été ensuite déplacée à Tuzla, et c'est à Tuzla qu'elle rencontre Reuf. Celui-ci a perdu ses parents ainsi que son frère lors de la chute de Srebrenica. Lui même domicilié à Potocori, non loin de Srebrenica, a survecu à la guerre en étant  dans la police serbe au Kosovo.
En 2003 nait de leur union Rifet, à Tuzla. La vie de la famille devient intenable car elle est la cible de perpetuelles tracasseries et menaces liées aux rancunes de la guerre.
En Suisse, en 2011 est née la petite Sabina. Monsieur et Madame, ainsi que Rifet sont suivis depuis leur arrivée pour des troubles postraumatiques et pour des problèmes physiques. 
La famille Ikanovic est maintenant menacée de renvoi, toutes les démarches pour leur régularisation ayant échoué.
Nous demandons aux autorités du canton de Vaud de tout faire ce qui est  en leur pouvoir pour que cette famille recoive un permis de séjour stable. 

Pétition en faveur de M. Abdul Ahad


M. Ahad est originaire du Bangladesh. Il est en Suisse depuis 1998. Il a travaillé depuis son arrivée et jusqu'en 2011, quand il a dû arrêter faute d'autorisation. Malgré la longueur de son séjour et une évidente capacité d'autonomie financière, ses demandes de régularisation ont été refusées. Il était pourtant dans le groupe des « 523 ». On lui reproche aujourd'hui une « dette » à l'égard de l'EVAM : cela vient d'une période où un employeur l'avait gardé malgré l'absence d'autorisation de travailler. En toute logique M. Ahad n'a pas signalé cet emploi aux autorités, SPOP et EVAM. On le lui reproche maintenant.
M. Ahad est prêt à rembourser les montants considérés comme indûment perçus par l'EVAM. Pour cela il faut qu'il puisse retrouver son autonomie. Il ne demande pas mieux que de ne pas être à charge, mais pouvoir contribuer positivement à notre société.
M. Ahad est par ailleurs tout à fait bien intégré, il parle le français et a construit tout son réseau de relations sociales ici.

Nous demandons aux autorités cantonales de soutenir la demande de régularisation de M. Ahad, au vu de la longueur de son séjour, de son intégration et de sa capacité d'autonomie financière. 

Pour signer la pétition: https://drive.google.com/file/d/0B3msokWOzPCZakFpZ2RKNFV6NTQ/view?usp=sharing

mardi 20 janvier 2015

Signez la Petition: STOP AUX RENVOIS VERS L'ITALIE



Stop aux renvois vers l’Italie !

Voici une pétition à signer et renvoyer au plus vite. Merci beaucoup pour votre soutien!


Dans un arrêt du 4 novembre 2014, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a désavoué la Suisse, qui voulait refouler une famille afghane en Italie. Un renvoi équivaudrait dans ce cas à un «traitement inhumain ou dégradant». En Italie, un grand nombre de migrant-e-s en sont réduit-e-s à vivre dans la rue, sans assistance aucune.
Dans son arrêt, la CEDH constate une «disproportion flagrante» entre le nombre de demandes d’asile présentées en 2013 en Italie (plus de 14 000)et le nombre de places dans les structures d’accueil de l’Etat (9 630).
L’Italie ne peut plus faire face aux demandes d’asile qui lui sont adressées. La Suisse doit assurer la protection des personnes qui viennent demander l’asile, et arrêter de les renvoyer à la rue en Italie. 

Nous demandeons au Conseil d’Etat vaudois un moratoire sur tous les renvois en Italie de deman- deurs et demandeuses d’asile et un réexamen de tous les cas au regard de la jurisprudence de la CEDH.

samedi 20 décembre 2014

Eglise St-Laurent occupée!

Le 20 décembre, une 50' de personnes ont occupé l’Eglise St-Laurent à Lausanne, pour rappeler que pour beaucoup de migrant-e-s les fêtes de Noël se passeront dans la peur d’être expulsé-e-s. 
Nous demandons au Conseil d’Etat vaudois de tenir compte de l’arrêt de la CEDH du 4 novembre 2014 et de suspendre tous les renvois vers l’Italie, d’offrir des hébergements dignes aux personnes qui viennent demander protection en Suisse, et de renoncer à toute détention administrative. 
Nous demandons également aux autorités religieuses de faire acte de solidarité à l'égard des plus faibles, indépendamment de leur statut administratif et de leur provenance, et de protéger les migrant-e-s  menacé-e-s de renvoi. 


jeudi 27 novembre 2014

l'Article du Courrier sur remise du Prix des Droits humains à Droit de rester


LAUSANNE • Dans une salle comble, «Le Courrier» décernait hier soir son Prix des droits humains au collectif actif pour les requérants.

Hier soir, à peu près toutes les couleurs du monde étaient là pour la remise du Prix Courrier des droits humains, à l’Espace Dickens, à Lausanne. Une soixantaine de personnes pour la plupart membres du collectif Droit de rester, lauréat 2014, dont l’une des particularités est d’être composé de requérant-e-s autant que de personnes qui leur sont solidaires. Actif depuis 2008, le groupement vaudois défend inlassablement les demandeurs d’asile.
Elle le disait la semaine dernière dans nos colonnes, elle l’a répété hier: «Pour nous, c’est le Prix Nobel!» s’est réjouie Graziella de Coulon, l’une des figures phares du mouvement, avant de remercier les nombreuses personnes qui travaillent plus ou moins dans l’ombre pour le bien des requérant-e-s dans la région. Le Courrier en faisait partie: «Ce journal a suivi notre collectif depuis le début, c’était souvent le seul à donner écho à nos actions», a estimé une autre membre du collectif.

Avant une seconde partie de soirée récréative, l’ambiance était à l’émotion: après le visionnage de deux films, plusieurs témoignages de première main ont souligné la nécessité d’une structure comme celle récompensée. Melek, par exemple, a raconté comment elle est venue de Macédoine pour que sa sœur handicapée puisse être soignée en Suisse. Elle s’est non seulement trouvée une place ici, mais peut aussi y suivre une formation, grâce au soutien du collectif. Quant au Sri-Lankais Basin, il a finalement obtenu le droit de... rester, après un premier refus des autorités en 2012. Le jeune homme suit actuellement une formation à l’Ecole romande d’arts et communication.

Corédacteur en chef du Courrier, Philippe Bach a pour sa part rendu hommage à Pierre Dufresne, ancien timonier du journal, qui a lancé le prix il y a presque dix-huit ans. Avant de s’adresser aux nombreux migrants de l’audience: «Merci à vous tous de bien vouloir vivre avec nous!»

Décerné tous les deux ans, le Prix Courrier, doté de la somme symbolique de 1000 francs, récompense des personnes ou mouvements dont l’activité en faveur des droits humains a particulièrement marqué la rédaction. La lauréate 2012 était Géraldine Puig, coordinatrice du programme «Post Tenebras: Action», du Centre de conseils et d’appui pour les jeunes en matière de droits humains. Alors qu’en 2010, c’est l’organisation de défense des Roms Mesemrom qui était distinguée, dans la foulée de Françoise Kopf et de son association IGA-SOS racisme; ou encore, deux ans auparavant, de l’ONG TRIAL, qui met le droit au service des victimes des crimes les plus graves.

http://www.lecourrier.ch/125789/le_collectif_droit_de_rester_recompense

mardi 18 novembre 2014

mercredi 12 novembre 2014

Les renvois ne se feront pas en notre nom

Le 10 octobre 2014, la famille Grabanica a été renvoyée au Kosovo, après 6 années passées en Suisse. Malgré le rejet de leur demande d’asile, la famille s’est intégrée parfaitement et aurait été autonome financièrement si les parents avaient reçu l’autorisation de travailler.
L’Illustré a publié mercredi 5 novembre l’histoire de leur retour au Kosovo, choquant de nombreuses personnes. Car c’est vers la misère et le dénuement le plus complet que la famille a été renvoyée. 
Nous avons dénoncé cette violence, mais les autorités cantonales rejettent toute responsabilité.
Personne n’est jamais responsable de rien : c’est Berne qui donne les ordres, c’est le peuple qui a voté, c’est le canton qui exécute, c’est toujours les autres, ou une administration sans nom, sans visage…
Mais il y a pourtant des personnes qui votent, des personnes qui signent des plans de vol, des personnes qui menacent, des personnes qui arrêtent, des personnes qui renvoient. Et il y a aussi des personnes qui se taisent.
Et il y a nous, qui faisons aussi partie du peuple, qui n’acceptons pas que des hommes, des femmes et des enfants soient maltraités, renvoyés comme des parias, traités comme des moins que rien. Nous, nous refusons de nous cacher derrière des autres qui seraient responsables à notre place ; nous estimons que nous sommes tous responsables du monde dans lequel on vit ; nous refusons de nous taire, et nous refusons d’obéir à des lois iniques sous prétexte qu’elles ont été acceptées par le peuple. 
C’est pourquoi nous allons continuer à soutenir la famille Grabanica, au nom de toutes les autres personnes qui ont été renvoyées de Suisse dans le silence et l’indifférence, souvent dans la violence. Nous allons continuer à lutter pour le droit de rester en Suisse de toutes les personnes menacées de renvoi, en les aidant à se cacher si nécessaire.
Nous appelons toutes les personnes qui ont été touchées par le sort de Nexhad, Liridona et leurs trois petites filles nées en Suisse à écrire aux autorités fédérales et cantonales pour demander le rapatriement urgent de la famille. Les personnes qui désirent faire également un geste financier pour soutenir la famille peuvent verser un don à : Coordination Asile Lausanne, CCP 17-549478-7 Mention grabanica.