Monsieur
Dzmitry Toustsik et Madame Alena Tolstik et leur fille Daria (9 ans) sont
arrivés en Suisse en janvier et en avril 2012. Leur fille Uliana (5 ans) est
née en Suisse. Ils sont originaires de Biélorussie. Ils ont fui leur pays en
raison de leurs activités de militants politiques contre le gouvernement
biélorusse, dictature qui punit sévèrement les opposants.
Depuis 2012,
ils sont recherchés activement par la police biélorusse et tout laisse craindre
qu’ils seront arrêtés dès leur arrivée en Biélorussie. Des mandats d’arrêt ont
été émis contre eux. En effet selon le droit pénal biélorusse, le fait de
deposer une demande d’asile dans un autre pays peut constituer une infraction
pénale et donc une condamnation pour une peine privative de liberté.
En juillet
2014 le SEM a rejeté leur demande d’asile. Depuis cette date, plusieurs
demandes de réexamen ont été addressées au SEM et au TAF, mais les autorités
suisses les ont toujours rejetées, malgré les risques d’arrestation en cas de
renvoi en Bielorussie et les problemes médicaux de Mme Tolstik et ses filles.
L’état de
santé de Mme Tolstik est très inquitant, elle a fait plusieurs hospitalisations
en mileu psychiatrique et elle se trouve actuellement encore à l’hôpital. Elle
souffre d’un trouble dissociatif, d’une dépression sévère et d’un stress post
traumatique suite à un viol commis sur sa personne par les forces de l’orde
biélorusse. Elle est enceinte d’une troisème enfant qui devrait naître vers la
fin du mois de juin. Vu ses problème de santé, il s’agit d’une grossesse à
risque.
Tout le
réseau médical s’est mobilisé pour avertir les autorités des problèmes de santé
de Mme et de ses filles. Mais les autorités restent sourdes et s’acharnent pour
les renvoyer. M. Toustsik a été mis en prison administrative début 2017, puis
toute la famille assignée à résidence. Le 29 juin 17, 15 policiers ont fait
irruption à 5h du matin chez eux pour les renvoyer. S’ils ne l’ont pas été,
c’est que la violence de cette arrestation a provoqué une grave décompensation
du couple qui a dû être hosptitalisé.
Toute la
famille parle très bien français. Les deux filles sont scolarisées, M. Toustsik
est bénévole au sein de la Croix rouge et il a déjà un contrat de travail qu’il
pourra honorer lorsqu’il aura une autorisation de séjour.
Nous, soussigné-e-s, demandons au
Grand Conseil du canton de Vaud et au Conseil d’Etat de ne pas exécuter le
renvoi de la famille Toustsik de et de leur donner un permis de séjour stable.
ou téléchargez la version papier
Sur la situation en Biélorussie :
un série d'émissions de la rts
un dossier d'Amnesty
Des articles (en russe) sur le site de la famille
Sur la situation en Biélorussie :
un série d'émissions de la rts
un dossier d'Amnesty
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