Droit de rester pour toutes et tous !
La Suisse discrimine les gens qui sont d’origine étrangère, bien qu’ils vivent souvent ici depuis des années :
- Les personnes frappées de non-entrée en matière, dont la demande d’asile n’a pas été examinée (NEM) ne peuvent pas travailler et reçoivent une aide d’urgence minimale. Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’asile, ils et elles doivent quitter leur appartement et se rendre dans des centres d’urgence. A tout moment, on peut les arrêter et les renvoyer. Cependant, dans la pratique, la plupart ne peuvent pas être renvoyés dans leur pays, pour des raisons administratives ou politiques.
- Les personnes qui ont un permis F (admission provisoire) vivent dans un provisoire qui dure, sans perspective. Ils et elles n’ont quasi aucune chance de trouver un appartement, un apprentissage, une place de travail.
- Les Sans-Papiers mènent une vie dans l’ombre, sans le droit d’avoir des droits. Ils sont forcés d’accepter un travail mal payé. Ils et elles vivent dans la peur constante d’être expulsé-e-s.
Le mouvement du droit de rester est :
- Une lutte pour des conditions de vie dignes, menée par des être humains, avec ou sans permis de séjour légal en Suisse.
- La réponse au durcissement des lois sur l’Asile et les Etranger-e-s votées le 24 septembre 2006.
Le droit de rester pour tou-te-s exige :
- Une régularisation collective comme alternative à la discrimination et l’exclusion.
- La fin immédiate des expulsions.
- L’application immédiate des cas de rigueur prévus par la loi. Le droit d’établissement pour les gens qui vivent ici et sont une part intégrante de la société.
- Le droit au regroupement familial.
Le droit de rester pour tou-te-s parce que :
- Tous les êtres humains en Suisse ont droit à des conditions de vie et de travail qui soient dignes.
- C’est la condition à une vraie intégration.
- Cela combat la discrimination ancrée dans la loi ainsi que le racisme quotidien.
- Cela rend possible une vraie discussion sur la Migration.
- Le mouvement se dresse contre la catégorisation des Personnes et rend possible une solidarité entre elles.
- Cela met le holà aux conditions d’exploitation, que ce soit sur un plan suisse, ou sur un plan global.
- Pour que la Suisse respecte sérieusement ses devoirs dans le domaine des droits humains.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire