… C’est ce qui risque d’être
imposé à de nombreux-euses requérant-e-s d’asile débouté-e-s de notre canton selon
l’article paru dans le 24Heures du 6 janvier 2012 : « Vaud : des
requérants d’asile sans lit fixe ni armoire ».
Il y est mentionné que
l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM) exploitera en 2012, à
titre expérimental, l’utilisation d’abris de la protection civile sous forme de
sleep-in pour accueillir les requérant-e-s d’asile débouté-e-s durant la nuit
uniquement en les laissant à la rue pour la journée avec leurs affaires sur le
dos.
Le Collectif Droit de rester
s’insurge contre cette nouvelle violation des droits fondamentaux des
requérant-e-s d’asile envisagée par le Département de l'intérieur (DINT) et qui
va à l’encontre de l’article 12 de la Constitution Suisse: « Quiconque est
dans une situation de détresse et n’est pas en mesure de subvenir à son
entretien a le droit d’être aidé et assisté et de recevoir les moyens
indispensables pour mener une existence conforme à la dignité humaine ».
Cette nouvelle mesure, justifiée
par les autorités comme un moyen de lutte contre le trafic de drogue, n’aura
comme conséquence que l’augmentation de la précarité des personnes concernées
et les exposera d’autant plus aux pressions des réseaux des narco trafiquants !
Les autorités ne sont pas dupes
de cette situation mais, en introduisant cette nouvelle mesure inhumaine, elles
espèrent voir les requérant-e-s quitter le pays, quitte à violer elles-mêmes la
Constitution Suisse et l’Etat de droit.
Nous exigeons des autorités qu'elles respectent l'égalité des droits!
Il est temps d'en finir avec le régime discriminatoire de l'aide d'urgence et
de rétablir le droit à l'aide sociale et le droit au travail pour les
requérant-e-s débout-é-e-s.
17.01.12
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