Lorsqu’ils ont menacé de
renvoi les sri-lankais
Je n’ai rien dit, je n’étais
pas sri-lankais.
Lorsqu’ils ont placé en
détention administrative les congolais
Je n’ai rien dit, je n’étais
pas congolais.
Lorsqu’ils ont expulsé les
kosovars
Je n’ai rien dit, je n’étais
pas kosovar.
Lorsqu’ils ont interdit à
une famille pakistanaise de se réunir
Je n’ai rien dit, je n’étais
pas pakistanais.
Lorsqu’une femme érythréenne
a été renvoyée en Italie seule
avec ses enfants
Je n’ai rien dit, je n’étais
pas érythréen.
Lorsqu’un jeune géorgien
s’est suicidé suite à l’application brutale des lois
Je n’ai rien dit, je n’étais
pas géorgien.
Lorsqu’ils ont isolé les
hommes dans des abris PC
Je n’ai rien dit, je ne me
sentais pas vraiment concerné.
Lorsque’ ils ont interdit
aux personnes déboutées de travailler et d’étudier
Je n’ai rien dit, je n’étais
pas débouté.
Lorsqu’ils ont bafoué les
droits fondamentaux des demandeurs d’asile
Je n’ai rien dit.
Puis ils sont venus me
chercher
Personne n’a rien dit, on
s’était tous adaptés.
C’était la normalité.
Librement inspiré d’un poème
attribué à Martin Niemöller
tract du 19 mars 2013
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