Inquiet·e·s de la dégradation de leurs
conditions de travail et de la situation de grande détresse des jeunes
mineur·e·s non accompagné·e·s hébergé·e·s dans les centres EVAM, des éducateurs
et éducatrices tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme : un enfant, quel
que soit son statut légal, a besoin de protection et de conditions de vie
spécifiques à son âge.
De nombreux jeunes, arrivé·e·s en Suisse pour
demander l’asile après un parcours souvent traumatisant, sont hébergé·e·s dans
des structures inadaptées : le taux d’encadrement est toujours plus faible
(il arrive qu’un·e seul·e adulte doive accompagner 35 jeunes !) et il
est difficile pour les éducateurs et éducatrices de mettre en place des projets
éducatifs adaptés. Les employé·e·s de l’EVAM sont soumis à des pressions
constantes et se sentent dévalorisé·e·s dans leur travail, pourtant
indispensable.
La logique de protection des enfants, quel que
soit leur statut légal, doit primer sur la logique économique. Une simple
question de bon sens… que les autorités vaudoises n’ont pourtant pas.
Le collectif Droit de rester soutient
pleinement les revendications des éducateurs et éducatrices de l’EVAM. Depuis
trop longtemps, nous dénonçons les logiques de répression qui règnent à l’EVAM,
au détriment du bien-être des personnes qui devraient y trouver un
accompagnement et un accueil.
Manifestons mardi 24 avril dès 17h30 à la
Place du Château, Lausanne, pour soutenir les mineur·e·s demandant l’asile et
les éducateurs et éducatrices qui les accompagnent.
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