Fuyant leur pays, ils espéraient trouver refuge en Suisse, ils n’ont trouvé qu’incompréhension, mépris, refus et maintenant la prison en vue d’un triste retour à la case départ.
Après des années passées en Suisse, ils croupissent dans la salle d’attente d’un avion de la honte qui devraient les ramener dans la misère, la guerre, les violences qu’ils pensaient avoir derrière eux.
Depuis 6 mois, on les menace d’un renvoi de force imminent : on les déplace enchaînés d’un juge à l’autre et après chaque audition ils ont le sentiment qu’ils ne sont pas entendus, que leurs défenseurs/seuses ne sont pas entendus-es, que le jugement est acquis d’avance. Et ils retournent en prison, sans que le devoir de diligence dans le suivi du dossier de la part du Spop ne soit jamais rempli.
Jusqu’à quand cette farce de justice va-elle continuer ? Les autorités vaudoises, responsables de leur renvoi, ont-elles négligé de vérifier si le renvoi est possible, licite ou raisonnablement exigible, obligation qui leur ai faite par le vote du Grand Conseil en décembre 2007 selon l’art. 3, alinéa 1, chiffre 4 de
- un père de famille qui laisse un fils de 5 mois et une compagne avec permis F en Suisse
- deux ex-enfants-soldat, arrivés traumatisés et jeunes en Suisse
- un jeune qui a apporté les preuves des menaces qui pèsent sur lui au Cameroun
- un jeune étudiant qui va se retrouver dans un pays encore en guerre,
Pitchou, Barry, Hasane, Emani et Christian.
tract distribué au Grand conseil vaudois le mardi 16 février 2010.
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