De l'autre côté de l'association Osons Savoir est un projet web documentaire sur les frontières. Il découle d’une volonté d’informer l’opinion publique sur les politiques migratoires en Europe. Comment les Etats traitent-ils les migrants à l’heure de la mondialisation ? Par une enquête effectuée en Italie, en Grèce, en Turquie et en France, l'association Osons savoir a souhaité comprendre les mécanismes répressifs qui sont utilisés pour contrôler la mobilité.
Dans l’objectif d’enrichir le débat sur l’immigration, l’association Osons Savoir s’est mobilisée pour produire un outils de sensibilisation soutenant la parole d’acteurs impliqués chaque jour auprès des migrations.
La Ligue des Droits de l’Homme, la Cimade, la Fasti, Ritimo, les Amoureux au ban public, Attac, et les réseaux Terra et Migreurop soutiennent ce projet.
Vous pouvez retrouver le webdoc ici
mercredi 26 décembre 2012
Le suicide, conséquence de notre politique d’asile
Ces décès ne font que
prolonger la liste des personnes mortes pour être venues chercher une vie
meilleure en Suisse.
Ils étaient soumis à
l’aide d’urgence, régime qui multiplie les souffrances et les angoisses:
• menace d’un renvoi pouvant intervenir
à n’importe quel moment
• peur de l’enfermement ou enfermement
effectif dans une prison, comme c’était le cas pour les deux hommes
• accès limité aux soins
• exclusion sociale
• vie suspendue dans l’attente et
l’incertitude
Cet état de non-existence
fragilise à l’extrême des personnes déjà éprouvées par un parcours de vie
difficile et souvent dramatique ; il épuise moralement et génère des effets
particulièrement graves sur le plan psychique.
La Suisse durcit sans
cesse les conditions de vie des personnes à l’aide d’urgence. Il est temps de
s’opposer fermement à cette politique qui pousse à bout les requérant.e.s
d’asile. Il est inadmissible que des êtres humains s’ôtent la vie a cause de
nos lois et de leur application brutale.
LE REGIME D’AIDE
D’URGENCE ET LA DETENTION ADMINISTRATIVE BAFOUENT DES DROITS FONDAMENTAUX ET
METTENT DES VIE EN PERIL.
IL EST DE LA
RESPONSABILITÉ DE CHACUN.E DE S’ENGAGER ET DE MANIFESTER SON DESACCORD FACE A
CES CONDITIONS DE VIE DEGRADANTES.
POUR CELA, NOUS VOUS
INCITONS A ECRIRE AU CONSEILLER D’ETAT RESPONSABLE DE LA GESTION DE L’ASILE :
Philippe Leuba
Chef du Département de
l'économie et du sport
Rue Caroline 11
1014 Lausanne
philippe.leuba@vd.ch
tract du 11.12.12
Non aux prisons de la honte et aux renvois forcés Fermez Frambois!
Le Collectif Droit de Rester soutient la pétition
déposée aujourd’hui par le Collectif « Non aux prisons de la honte et aux
renvois forcés » et demande
la
résiliation avant le 31 décembre 2012 du Concordat sur l’exécution de la détention
administrative à l’égard des étrangers et
la
suppression du financement cantonal de Frambois
Parce que des hommes, des femmes et même des enfants
peuvent, aujourd'hui en Suisse, être jetés en prison sans être coupables ni
suspects d'un quelconque délit
Parce que cet état de fait atteste que les autorités
suisses violent massivement les droits fondamentaux d'une partie de ses
habitants en les privant de liberté sans procès équitable
Parce que, dans sa force aveugle, la violence d'Etat
disloque des familles
Parce qu'un tel régime de détention exerce une
torture psychologique sur chaque détenu en le privant de toute perspective
d'avenir, et ainsi d'espoir
Parce qu'à rebours de ses prétentions humanitaires, la Suisse , par la fabrication et
l'expulsion massive de sans-papiers, les jette dans des situations de graves
dangers
Parce que de surcroit, cette politique des renvois a
déjà fait des morts
Parce que la détention administrative préfigure la
création d'une catégorie d'individus conditionnels, à l'essai, à points,
susceptibles d'être à tout moment privés de leurs droits
Parce qu'à l'inverse, des femmes et des hommes, des
associations, des communautés religieuses se mobilisent pour leurs collègues,
leurs voisins, leurs semblables
Pour signer le Manifeste : www.stop-dead.ch
Pour soutenir la publication du manifeste: Comité unitaire,
Genève, CCP 12-33153-3 Mention : manifeste
Lausanne, le 27 novembre 2012
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