Ces décès ne font que
prolonger la liste des personnes mortes pour être venues chercher une vie
meilleure en Suisse.
Ils étaient soumis à
l’aide d’urgence, régime qui multiplie les souffrances et les angoisses:
• menace d’un renvoi pouvant intervenir
à n’importe quel moment
• peur de l’enfermement ou enfermement
effectif dans une prison, comme c’était le cas pour les deux hommes
• accès limité aux soins
• exclusion sociale
• vie suspendue dans l’attente et
l’incertitude
Cet état de non-existence
fragilise à l’extrême des personnes déjà éprouvées par un parcours de vie
difficile et souvent dramatique ; il épuise moralement et génère des effets
particulièrement graves sur le plan psychique.
La Suisse durcit sans
cesse les conditions de vie des personnes à l’aide d’urgence. Il est temps de
s’opposer fermement à cette politique qui pousse à bout les requérant.e.s
d’asile. Il est inadmissible que des êtres humains s’ôtent la vie a cause de
nos lois et de leur application brutale.
LE REGIME D’AIDE
D’URGENCE ET LA DETENTION ADMINISTRATIVE BAFOUENT DES DROITS FONDAMENTAUX ET
METTENT DES VIE EN PERIL.
IL EST DE LA
RESPONSABILITÉ DE CHACUN.E DE S’ENGAGER ET DE MANIFESTER SON DESACCORD FACE A
CES CONDITIONS DE VIE DEGRADANTES.
POUR CELA, NOUS VOUS
INCITONS A ECRIRE AU CONSEILLER D’ETAT RESPONSABLE DE LA GESTION DE L’ASILE :
Philippe Leuba
Chef du Département de
l'économie et du sport
Rue Caroline 11
1014 Lausanne
philippe.leuba@vd.ch
tract du 11.12.12
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