samedi 27 juin 2015

Grand mobilisation mardi 30 juin à Lausanne



Devant le REFUGE, St-Laurent, MARDI 30 JUIN, 17H30
On se rassemble en masse pour demander la libération de Tesfaalem, en prison à Frambois depuis le 22 avril !!! Pour faire entendre nos revendications dans les rues de Lausanne! Pour stopper les renvois en Italie! Pour en finir avec les mesures de contraintes et l'emprisonnement des migrant.e.s ! 
ON LÂCHE RIEN!

(Pour plus d'informations sur l'événement, n'hésitez pas à vous rendre sur le site www.desobeissons.ch ou l'événement facebook https://www.facebook.com/events/1456198644696523/ )


Refuge st-Laurent: Le 4 juillet dès 18h, FESTI-R prend ses quartiers Sous-Gare


Le samedi 4 juillet 2015, vous êtes tous conviés dès 18h à une nouvelle soirée de concerts de soutien au Refuge Saint-Laurent. Au programme, du reggae, du rap et le groupe français HK qui nous fait le plaisir de venir jouer en session acoustique. (voir affiche ci-dessous)

Un repas traditionnel érythréen ainsi qu'une exposition de photographies dans le foyer du bar sont également au programme de la soirée...

Nous espérons d'avance, vous y voir tous et toutes en grand nombre :D

(Pour plus d'informations sur l'événement, n'hésitez pas à vous rendre sur le site www.desobeissons.ch ou l'événement facebookhttps://www.facebook.com/events/502745366542262/ )

Le groupe Animation du Collectif R


lundi 22 juin 2015

Pétition

Pétition à télécharger et renvoyer au plus vite!

J’ai été expulsé de l’école obligatoire  (1999). J’ai été maltraité, torturé, emprisonné avec 3 ans de sursis durant mon service militaire (2001).  J’ai été interpellé lors d’une manifestation d’étudiants de l’université du Téhéran (avril 2005). Tout ça à cause de mes croyances religieuses et que l’état dictateur d’Iran ne tolère pas les contraires à l’opinion dominante dans mon pays. Par crainte d’aller en prison pour plusieurs années, d’être torturé  et y laisser la vie,  j’ai décidé  de quitter mon pays natal et j’ai choisi l’exil.
Je suis en Suisse depuis janvier 2006. Ma demande d’asile a été rejetée en 2011 et je suis à l’aide d’urgence depuis plus de 4 ans. Durant ces années, j’ai pu finir plusieurs formations à l’EVAM (établissement vaudois d’accueil des migrants) tels que : certificat d’études de français pratique AQB, cours de santé (aide d’auxiliaire), formation de HIV,  puis continuer mon intégration dans le domaine de la santé et dans la formation d’infirmier à HESAV (Haute École de santé Vaud), Principe de bases des premiers secours (niveau samaritain) et  cours de massage relaxant.  J’ai été comme bénévole aux Cartons et Jardins du Cœur d'Yverdon-les-Bains,  pendant plus de 3 ans.
Mon renvoi en Iran risque d’entraîner de sérieuses conséquences.

Nous demandons aux autorités du canton du Vaud, ainsi qu'aux autorités fédérales de faire tout ce qui  est en leur pouvoir pour que Monsieur Hadi NESSARI reçoive un permis de séjour de longue durée.

samedi 20 juin 2015

Soutien à No Bunker – collectif d’occupation du Grütli


« On nous enterre dans des bunker, on nous fait manger de la merde : y’en a marre ! » Les cris de révolte des réfugiés résonnent depuis une semaine dans les rues de Genève. En cause, leur prochain transfert dans des abris PC. L’État de Genève invoque la nécessité de faire de la place dans les foyers pour les familles. Mais à Genève comme à Lausanne, cette pénurie de place d’accueil est due à une politique délibérée des autorités qui, après avoir fermé des hébergements sous le mandat de Blocher à la tête de l’asile, n’ont pas voulu planifier de nouvelles structures, adaptées à l’accueil d’êtres humains.
À Genève, comme ailleurs en Suisse, les autorités préfèrent entasser les réfugiés sous-terre, les éloigner des centres-ville, les invisibiliser, montrant ainsi leur mépris de l’humanité des migrant.e.s. Mais, comme à Lausanne l’année passée avec le mouvement Stop Bunker, les migrants ne sont pas prêts à se laisser enterrer, et ils sont soutenus par toute une partie de la population qui manifeste à leurs côtés.
Enfermer les réfugiés dans des bunkers sous prétexte de manque de place, ou les renvoyer en Italie sous prétexte cette fois d’accords internationaux procède de la même logique : il s’agit de se débarrasser le plus possible des «indésirables», infime minorité de la population. En effet, seul 1 % des personnes résidant en Suisse relèvent de l’asile – or on veut nous faire croire que la Suisse serait «envahie» par «un afflux massif» de migrant.e.s prêt.e.s à risquer leur vie en Méditerranée pour rejoindre le paradis helvétique.
L’occupation du Grütli à Genève et celle de l’église St-Laurent à Lausanne montrent que cette situation de mépris ne peut plus durer et qu’il faut arrêter de fermer les yeux. Que les migrant.e.s refusent d’habiter sous-terre ou d’être transféré.e.s en Italie pour y dormir dans les rues ou les gares déjà surpeuplées par des milliers de rescapés du voyage en Méditerranée, leur combat est le même : il s’agit d’une lutte pour le droit de vivre dignement là où ils ont choisi.
Nous soutenons toutes ces personnes dans leur révolte qui est aussi la nôtre. Nous estimons que la migration est une force pour ce pays et non une menace. Nous voulons une politique d’hospitalité à l’égard des migrant.e.s fuyant la guerre, la misère ou la dictature. Nous exigeons donc la fermeture des abris PC et la suspension immédiate de tous les renvois, en particulier vers l’Italie, qui fait face à une crise humanitaire sans précédent.

Collectif Droit de rester, 20.06.15


vendredi 19 juin 2015

Solidarité avec le collectif d'occupation du Grütli, Genève

Le collectif Droit de rester soutient le mouvement stop bunker à Genève et son action de résistance contre les déplacements dans les abris PC. Nous serons présent.e.s à la manifestation de samedi 20 juin à 16h à Genève. 

NO BUNKERS – MANIFESTE DU COLLECTIF D’OCCUPATION DU GRÜTLI

En dépit de plus de six mois de mobilisations contre les conditions de vie inhumaines dans les abris de protection civile (PCi) et dans les foyers à Genève, le Conseil d’État persiste à loger des migrants sous terre et a décidé d’intensifier sa politique en ouvrant trois bunkers supplémentaires.
Tout le monde s’émeut des centaines de milliers de morts sur les routes de l’exil qui mènent à l’Europe. L’émotion ne suffit pas, il est temps que la Suisse remette en cause radicalement sa politique migratoire et prenne ses responsabilités à l’égard des personnes présentes sur son territoire. La venue de migrant.e.s n’a rien d’une nouveauté, cela fait bien longtemps que l’Etat aurait dû s’organiser et mettre en place des solutions d’accueil dignes.
Depuis vendredi 12 juin 2015, le Conseil d’État et l’Hospice général ont débuté les transferts massifs des requérants des foyers vers les abris PCi, sans préavis et sans mention d’une durée limite de séjour dans ces abris. On veut imposer aux requérants d’être entassés pendant des mois voire des années dans des abris souterrains surpeuplés, sans intimité, sans lumière du jour, sans air frais et avec de la nourriture avariée pour s’alimenter. Ces abris sont prévus pour des situations de guerre, et peuvent conduire à la mort des personnes malades ou asthmatiques. Les personnes directement concernées et celles qui les soutiennent refusent cette situation contraire à la dignité humaine.
Face à l’absence de proposition de la part des autorités, les personnes concernées, avec l’appui d’un large mouvement de solidarité populaire, n’ont d’autre choix que d’occuper des lieux pour s’abriter provisoirement. Il existe des solutions concrètes, faciles à mettre en oeuvre rapidement : des milliers de locaux commerciaux sont vides, l’État dispose de terrains et de bâtiments laissés vacants.

Nous, signataires de ce manifeste, exigeons que le Conseil d’ État procède sans tarder à :

L’annulation des transferts vers les bunkers
La fermeture des abris PCi
La mise sur pied de conditions d’accueil et d’hébergement dignes et humaines pour les migrant-e-s
Nous appelons tous les groupes et personnes solidaires à soutenir et
rejoindre le mouvement.
No Bunkers – Collectif d’occupation du Grütli

Vous pouvez signer le manifeste en téléchargeant et renvoyant au plus vite ce formulaire!!

samedi 6 juin 2015

le tube politique de l'été


A écouter et à faire circuler.

Attention aux effets secondaires quand même.