Avec 72 oui, 63 non et 5 abstentions, ce sont des partis de la gauche, du centre et même de la droite qui ont estimé que la situation alarmante vécue par Solomon depuis son retour forcé en Éthiopie mérite que les autorités suisses lui délivrent un visa humanitaire de toute urgence. Le Grand Conseil vaudois exhorte donc le Conseil d’État vaudois à demander au Conseil fédéral de délivrer un permis humanitaire de toute urgence pour Solomon. Un député PLR, Guy Gaudard, s’est même engagé pour garantir une place d’apprentissage à Solomon, si celui-ci venait à retourner dans le canton.
Pour le collectif Droit de rester, cette victoire, qui pour l’heure reste certes symbolique, montre que la pratique des renvois forcés continue de scandaliser une large partie de la classe politique et de la société suisse. Le vote des parlements de deux cantons, celui de Genève et de Vaud, en faveur de permis humanitaire pour Tahir et Solomon, déportés en Éthiopie en janvier dernier en sont la preuve.
Les renvois forcés représentent une absurdité absolue, séparant familles et proches et mettant en danger la vie de personnes qui participaient de manière active dans le tissu social de leur canton et du pays.
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