lundi 29 novembre 2010

MÊMES DROITS POUR TOUTES ET TOUS BARRONS LA ROUTE AU RACISME!

Manifestation mardi 30 novembre 2010 à Lausanne

Départ de la manifestation à 17h30 devant les marches de l'église St-François


L’acceptation par une majorité de citoyennes et citoyens le 28 novembre 2010 de l’initiative UDC est révoltante ! Hier des politiciens de l’ UDC faisaient passer une initiative honteuse en prétextant une «islamisation rampante» de la Suisse, aujourd'hui l'UDC et le parlement continuent à stigmatiser les étrangers-ères: ils attisent les peurs et renforcent les préjugés en rendant les étrangers-ères responsables des crises que traverse notre société.

Avec l’acceptation de cette initiative, les droits fondamentaux des êtres humains sont une fois de plus bafoués en Suisse : le principe même d’égalité est cassé. Les étrangers-ères seront à l’avenir encore plus perçu.e.s et traité.e.s comme des citoyen.ne.s de seconde zone avec les conséquences terribles qu’une telle discrimination implique.

Afin d'enrayer cette dangereuse logique raciste et discriminatoire, nous nous devons de marquer notre solidarité avec tou.te.s les étrangers-ères: ils et elles ne doivent pas être pris.e.s pour des boucs émissaires. Les Suisses qui voient en eux et elles la source de tous leurs maux se trompent de colère : les étrangers-ères ne sont responsables ni de la criminalité, ni du chômage, ni de la pénurie de logements, ni de la baisse des retraites ! Ils et elles n’ont pas à payer de leur dignité et de leurs droits les crises que nous traversons !

Parce que nous refusons le racisme et les discriminations,

Parce que tous les êtres humains doivent avoir les mêmes droits,

Pour marquer notre solidarité avec nos ami.e.s, voisin.e.s, membres de la famille et collègues « étrangers-ères »,

Venez nombreux-euses à cette manifestation pour clamer votre indignation !

Et pour laisser le racisme sans voix et lui barrer la voie, le MLCR vous invite tou.te.s à continuer la lutte avec une première soirée de réflexion le jeudi 16 décembre à 19h à la Maison du Peuple (place Chauderon 5, Lausanne)


Cette manifestation est organisée par le Mouvement de lutte contre le racisme (MLCR)


soutenue par Collectif Droit de Rester - Coordination Asile Migration Vaud (CAMIV), Franc-Parler, MPS, Centre culturel d’Anatolie, Gauche Anticapitaliste, Centre culturel Kurde, Syndicat des Services Publics, solidaritéS, (liste en date du 29.11.10)

dimanche 21 novembre 2010

Revendications

Ce lundi 22 novembre, six semaines après son ouverture, le refuge ouvert le 11 octobre par le collectif Droit de Rester Lausanne, membre de la Coordination Asile Migration Vaud a déménagé à la paroisse Saint-Paul, au centre de Lausanne.

Des revendications ont également été déposées auprès de M. Leuba suite au rassemblement du 17 novembre sur la place du château.

Le refuge ouvert le 11 octobre par le collectif Droit de Rester déménage ce lundi 20 novembre de l’église Saint-Joseph à la paroisse Saint-Paul (av. de France 41B, Lausanne). Le collectif a ainsi fait reconnaître à nouveau le besoin urgent de ce lieu de protection et de dignité.

Ce refuge est un moyen de dénoncer les renvois forcés et de protéger des personnes menacées de renvoi. C’est aussi un moyen de dénoncer l’arbitraire dans les procédures d’asile et le fait que des dizaines de femmes et d’hommes remplissant les critères de régularisation se voient systématiquement et arbitrairement opposer un refus net des autorités, contraint-e-s de vivre une vie indigne dans notre canton, soumises durablement au régime inhumain de l'aide d'urgence, dans la peur d’être renvoyé-e-s.

Actuellement, quatre personnes sont sous la protection du collectif, dans le refuge : S. une jeune femme (Dublin) en grave danger d’être renvoyée en Hongrie, pays de ses pires souvenirs. T. et F. en Suisse depuis 8 et 15 ans et à qui les autorités vaudoises refusent une régularisation possible sous la forme de l’art. 14 LAsi. Finalement, A. jeune homme malade attribué au Canton de Vaud, mais dont la mère vit en Valais et qui vient de perdre sa sœur de 19 ans.

Or, ces quatre personnes ne sont que la pointe de l’iceberg. Ils et elles représentent de nombreuses personnes qui pourraient les rejoindre sous peu. En effet, la répression s’accentue dramatiquement en cette fin d’année. Le cas de Sveta Bakhshyan, renvoyée en Arménie le 25 octobre dernier, est le seul médiatisé, mais pourtant il n’est pas isolé. Plusieurs arrestations ont eu lieu ces dernières semaines, touchant plusieurs membres de notre collectif. Une série de vol vers le Cameroun ont précipité plusieurs femmes en prison. Ainsi, deux femmes enceintes de 4 et 6 mois ont notamment été mises en détention en vue de leur expulsion. Si elles ont été relâchées suite à la pression exercée par différentes associations, la police leur a promis un vol dans les mois qui viennent. Avant même les votations du 28 novembre proposant un nouveau durcissement des lois contre les étranger-ères, nous constatons le manque d’humanité dont font preuve les autorités suisses, à tous les niveaux.

Mercredi 17 novembre, nous avons organisé un rassemblement sur la place du château afin de dénoncer ce régime répressif qui enterre les droits humains et légitime la barbarie. Nous voulons sortir de l’impasse et trouver des solutions humaines pour toutes ces personnes qui vivent ici. Nous regrettons que les critères utilisés par les autorités pour entrer en matière sur les demandes de régularisation soient de plus en plus restrictifs et de moins en moins transparents et nous aimerions en discuter avec le département de M. Leuba.

C’est pourquoi, à cette occasion nous avons fait remettre nos revendications au ministre du DINT vaudois concernant les points suivants : 

  • L'entrée en matière sur la régularisation de toutes les personnes qui peuvent être régularisées: 

a) en vertu de l'art. 44 al. 2 LAsi[1] (cf l'art.83 LEtr) et donc de la possibilité que le canton transmette une demande de permis F à l'ODM;

b) en vertu de l'article 14 Lasi[2]  et donc de la possibilité que le canton transmette une demande de permis B à l'ODM; 

  • Le retrait du régime de l'aide d'urgence et le retour à l'aide sociale (accordée aux requérants d'asile, aux personnes admises à titre provisoire et aux personnes à protéger) pour toutes les personnes déboutées (en vertu de l'art. 82 al. 2 Letr laissant cette possibilité au canton)[3]; 
  • Le droit au travail pour les personnes déboutées de l'asile (en vertu de l'art. 43 al. 3 Lasi)[4] 
  • L’examen des dossiers par une commission multipartite, incluant divers acteurs de la société civile, dont des représentant-e-s de la Coordination Asile-Migration, afin de garantir une approche transparente et neutre. 
  • Un moratoire de six mois sur les renvois, afin que les dossiers des personnes concernées puissent être examinés en toute sécurité pour les mandant-e-s. 

 Pour toute information complémentaire, merci d’appeler les numéros suivants : 

079 / 716.58.39 ou 076 / 411.92.39 ou 079 / 446.76.59



[1]  Si l’exécution du renvoi n’est pas possible, est illicite ou ne peut être raisonnablement exigée, l’office règle les conditions de résidence conformément aux dispositions de la LEtr concernant l’admission provisoire.

[2]  Sous réserve de l’approbation de l’office, le canton peut octroyer une autorisation de séjour à toute personne qui lui a été attribuée conformément à la présente loi, aux conditions suivantes:

             a.la personne concernée séjourne en Suisse depuis au moins cinq ans à comp- ter du dépôt de la demande d’asile;

            b. le lieu de séjour de la personne concernée a toujours été connu des autorités;

            c.  il s’agit d’un cas de rigueur grave en raison de l’intégration poussée de la personne concernée.

[3] L’octroi de l’aide sociale et de l’aide d’urgence est régi par le droit cantonal. Les personnes frappées d’une décision de renvoi exécutoire auxquelles un délai de départ a été imparti peuvent être exclues du régime d’aide sociale.

[4]  Le département peut, en accord avec le Département fédéral de l’économie, habiliter les cantons à prolonger, au-delà du délai de départ, les autorisations d’exercer une activité lucrative de certaines catégories de personnes si des circonstances particulières le justifient.

vendredi 19 novembre 2010

Déménagement du refuge! (encore? ben oui...)

Le refuge déménage ce lundi 22 novembre 2010. Nous serons dès lundi dans les locaux de l'Eglise St-Paul, avenue de France 41B, à Lausanne. 

Notre AG hebdomadaire aura lieu comme d'habitude à 18h30 (cas individuels à 18h30, plénière à 19h). 

Venez témoigner votre solidarité par une visite ou une permanence! Info: 0764260622

mercredi 17 novembre 2010

Mis a la porte Votez maintenant 2xNON Episode 3

Voici la dernière des vidéos sur le sujet: à voir et faire circuler. Et surtout: ne pas oublier de voter!

mardi 16 novembre 2010

Rassemblement de protestation, Bleiberecht Bern, mercredi 17 novembre 2010


Le collectif Bleiberecht Bern invite à manifester mercredi 17.11.10 à 11h devant la prison régionale de Berne (Genfergasse 22) pour protester contre la détention de deux femmes enceintes. 

Marie-Helene E. (enceinte de 5 mois) und Aimé-Mireille D. (enceinte de 6 mois) – les 2 en provenance du Caméroun - sont depuis une semaine à la prison régionale de Berne. Elles doivent être expulsées de Suisse ces prochains jours. 


lundi 15 novembre 2010

rassemblement de protestation mercredi 17.11.10

Communiqué de presse, 15.11.10 

Depuis le 11 octobre, le collectif Droit de rester de la Coordination Asile Migration Vaud a ouvert un refuge pour protéger des migrant-e-s de renvoi forcé. Après un mois de résistance, nous appelons la presse à assister à une action de protestation mercredi 17 novembre 2010, à midi devant le Château, à Lausanne.

Le refuge, actuellement hébergé par la Paroisse St-Joseph (avenue de Morges 66, Lausanne), est un moyen de dénoncer les renvois forcés et protéger des personnes menacées. Actuellement, quatre personnes sont sous protection du collectif : S. une jeune femme (Dublin) en grave danger d’être renvoyée en Hongrie, pays de ses pires souvenirs, T. et F. tous les deux rescapés de Frambois, en Suisse depuis très longtemps et à qui les autorités vaudoises refusent une régularisation possible par l’art. 14. Finalement, A. jeune homme malade attribué au Canton de Vaud, mais dont la mère vit en Valais et qui vient de perdre sa sœur de 19 ans.

Ces quatre personnes ne sont que la pointe de l’iceberg. Ils et elles représentent de nombreuses personnes qui pourraient les rejoindre sous peu. En effet, la répression s’accentue dramatiquement. Le cas de Sveta Bakhshyan, renvoyée en Arménie le 25 octobre dernier, est le seul médiatisé, mais pourtant il n’est pas isolé. Plusieurs arrestations ont eu lieu ces dernières semaines, touchant plusieurs membres de notre collectif.

Pour dénoncer ce régime de répression et de déni des droits humains, le collectif Droit de rester organise mercredi un rassemblement devant le Conseil d’Etat vaudois. A cette occasion, nous présenterons nos revendications et une solution pour sortir de l’impasse. Nous invitons la presse à venir suivre notre action dès midi, devant le château.

Information : 

www.droitderester.ch collectif@stoprenvoi.ch  

dimanche 14 novembre 2010

STOP RENVOIS, STOP REPRESSION, REGULARISATIONS!

MERCREDI 17 NOVEMBRE 12H

RASSEMBLEMENT ET ACTION SYMBOLIQUE A LA PLACE DU CHÂTEAU A LAUSANNE

Après un peu plus d'un mois de refuge, la situation des personnes menacées de renvoi dans le canton s'est aggravée. En plus de toutes celles dont nous n'entendons pas parler, plusieurs personnes proches ou faisant partie du mouvement ont été arrêtées ou sont menacées de l'être, risquant une expulsion dans un pays où elles sont en danger et n'ont plus aucun lien. Des vols notamment vers le Togo et le Cameroun seraient prévus pour très bientôt. La politique de renvoi se resserre encore d'un cran à l'approche des votations du 28 novembre et le refuge est plus que jamais nécessaire pour les personnes exposées et nécessitant une protection urgente.

Nous lançons un appel à la solidarité et la mobilisation afin de montrer notre détermination à défendre le droit de ces personnes à rester, mener une vie digne et pouvoir être régularisées.

Lors du rassemblement du 17 novembre, le Collectif Droit de rester et la Coordination asile-migration Vaud tiendront une conférence de presse.

Venez nombreuses et nombreux mercredi 17 novembre à 12h à la Place du Château pour exprimer votre soutien et merci de diffuser cette informations sur vos listes!

mercredi 10 novembre 2010

[FR] Communiqué de presse "AUX FRONTIÈRES DE L’EUROPE. Contrôles, enfermements, expulsions"

communiqué presse sur le site de Migreurop: http://www.migreurop.org/article1771.html

Pour son deuxième rapport annuel sur les frontières de l’Europe, le réseau Migreurop a choisi de mettre l’accent sur trois moments forts du combat mené par les autorités contre les candidats à la migration : l’entrave à leurs déplacements, l’enfermement et l’expulsion.

S’appuyant sur des enquêtes de terrain originales, le rapport donne des exemples dramatiques des conséquences de cette guerre aux migrants, qui implique un recul généralisé du droit protégeant les libertés et l’intégrité des personnes.

Dénonçant le processus d’« externalisation » par l’Union européenne de sa politique migratoire, Migreurop montre comment les pays tiers sont contraints, par la menace d’une remise en cause les accords de coopération et d’aide au développement, non seulement de réadmettre chez eux les migrants chassés d’Europe mais aussi, sur leur territoire, de les empêcher d’entreprendre leur voyage vers ses portes.

De la région de Calais, en France, aux marches de la Turquie et à la mer Adriatique, des parages de Gibraltar au désert sahélo-saharien et aux nouveaux pays membres à l’est de l’Union européenne, une sous-traitance des contrôles migratoires s’effectue en chaîne, parfois très loin de l’Union mais aussi en son sein, tout particulièrement quand il s’agit de se renvoyer de pays à pays des demandeurs d’asile jugés indésirables. Toute une population d’exilés se trouve ainsi soumise, des deux côtés des frontières de l’Europe, soit à l’incarcération arbitraire, soit à l’errance et aux vexations permanentes d’un environnement hostile.

A l’heure où, pour la première fois depuis sa création, l’agence Frontex déploie ses équipes militarisées d’intervention rapide pour faire face à l’« afflux massif » de migrants à la frontière grecque comme s’il s’agissait d’ennemis dangereux, le rapport de Migreurop rappelle avec force que le droit, reconnu par les traités internationaux, à quitter tout pays et à demander protection ailleurs, est vidé de son sens si les candidats à l’émigration ou à l’asile sont assignés à résidence ou retenus en route.

Migreurop, « Aux frontières de l’Europe. Contrôles, enfermements, expulsions », Rapport 2009-2010, 128 pages.

Disponible en ligne à partir du 12 novembre sur www.migreurop.org en anglais, français, espagnol.

CONTACT PRESSE: contact@migreurop.org +33 1 53 27 87 81
Migreurop organisera la première présentation publique du Rapport à Madrid, le vendredi 12 novembre 2010 de 10h00 à 14h00 à l’Université Carlos III et de 18h00 à 23 à l’association FERINE
Voir le programme des deux présentations du rapport à MADRID :http://www.migreurop.org/article1769.html

mardi 9 novembre 2010

colloque consacré aux droits politiques des étrangers et étrangères

Le Bureau lausannois pour l’intégration des immigrés (BLI) et la Commission tripartite pour l’intégration des immigrés (CTI) organisent un colloque consacré aux droits politiques des étrangères et des étrangers qui aura lieu à Lausanne, Aula des Cèdres, le jeudi 9 décembre prochain de 13h30 à 17h45.

Réunissant des spécialistes, des politiques et des représentant-e-s des migrant-e-s, ce colloque vise à dresser le panorama des droits politiques en Suisse et à favoriser la participation politique des étrangères et des étrangers.

Programme et détail sur le site du BLI.

dimanche 7 novembre 2010

info de nobordernonation.noblogs.org

Loly Bolay, présidente Suisse de la Commission des visiteurs de prison, se plaignait hier de la manque de personnel au centre fermé de Frambois. En bref, elle soutien que les effectifs devraient être augmentés, dans le but de sauver les apparences et arriver à convaincre les détenus à rentrer chez eux de « manière volontaire ». Comme expliqué hier à la Tribune de genève par Jean-Michel Claude (Directeur de Frambois), pour convaincre, ici, on entend menacer les migrants que « qu’ils ont intérêt à arriver en hommes libres dans leur pays » autrement les autorités suisses les remettront à la police locale lors de leur arrivée au pays d’origine.

Non seulement ces personnes sont enfermées plusieurs mois sans qu’ils n’aient commis aucun délit, mais en plus, lorsque ils refusent de baisser la tête devant la machine des expulsions, elles sont consignées aux autorités de leur pays en tant que dangereux criminels, encadrés par 2 ou 3 flics helvétique, attachées à leur siège, la tête enfermée dans un casque . « Soit comme ça, soit tu déclares de partir de ton degré », voici toute la liberté qui ont les demandeurs d’asile en Suisse.

L’état se rend responsable d’un double abus envers ces gens qui fuissent d’une misère qui a été souvent provoquée par les intérêts de l’Occident : on les prive de la liberté et on compromet leur situation après l’expulsion.

Il n’y a pas besoin de plus de flics à Frambois, il y a la nécessité morale de fermer ce « lager » ethnique, toute de suite!

nobordernonation.noblogs.org, 06.11.10

vendredi 5 novembre 2010

Le canton de Vaud expulse...



Le 15 octobre 2010, Sveta Bakhshyan, âgée de 62 ans, en Suisse depuis 2004, a été arrêté sous nos yeux lors de sa convocation au SPOP (service de la population), malgré que le Grand Conseil ait décidé d'interdire ce type d'arrestation en 2007.  Parfaitement intégrée, elle travaillait comme traductrice pour  l’Evam qui l'envoyait en mission un peu partout. Suite à cette arrestation, Sveta Bakhshyan a été emmenée à la prison de Riant-Parc à Genève. Malgré son état psychique fragilisé, car la vie ne l’avait jusqu’ici pas ménagée, notre amie a été traitée comme une criminelle et expulsée sous la contrainte le 25 octobre. Elle a atterri à Erevan, en Arménie, pays dans lequel elle n’a aucune attache, elle a trouvé refuge chez une personne grâce à des contacts noués en Suisse.

Comment la Suisse et le canton de Vaud peuvent-ils mépriser à ce point la dignité humaine et les droits fondamentaux ?

Et nous résistons !

Le cas de Sveta Bakhshyan n’est malheureusement pas isolé mais est emblématique de la situation scandaleuse qui est faite à des centaines de migrant-e-s dans le canton de Vaud. Sous prétexte d’appliquer des lois (injustes et iniques) les autorités humilient, maltraitent et expulsent des personnes qui sont en Suisse depuis des années, qui vivent dans la crainte d’une arrestation qui peut survenir à tout moment, même si, comme Sveta, elles travaillent pour l’EVAM pour des salaires dont la hauteur frise l’exploitation (300 francs mensuels). 

Le collectif Droit de rester, membre de la Coordination Asile-Migration Vaud, a ouvert un refuge avec les Eglises (protestante et catholique) vaudoises pour protéger ces migrant-e-s d’une expulsion redoutée. Ce refuge, actuellement accueilli par la paroisse catholique St-Joseph (av. Morges 66, Lausanne), constitue le symbole de notre volonté de résistance. Les migrant-e-s actuellement hébergé-e-s se font les ambassadeurs/trices de leurs dizaines de compagnons et compagnes de lutte, débouté-e-s qui n’en peuvent plus de se cacher alors que leur vie est désormais ici.

Nous demandons aux député-e-s de soutenir notre démarche et de mettre le gouvernement vaudois devant sa responsabilité de protéger tou-te-s ces personnes qui construisent jour après jour notre canton. 

Nous demandons:

· l'arrêt des vols spéciaux (renvois forcés) qui se pratiquent en violation du respect de la dignité et mettent en danger la vie des personnes.

· l'arrêt des renvois en vertu des accords de Dublin (renvoi dans le premier pays européen de passage sans prise en considération des motifs d'asile).

· la régularisation pour toutes et tous notamment grâce à l'application de l'article 14 LAsi permettant la régularisation des personnes résidant en Suisse depuis plus de 5 ans.

· le retour à l'aide sociale pour toutes les personnes déboutées de l'asile actuellement soumise au régime discriminatoire de l'aide d'urgence.

UN RENVOI EST UN RENVOI DE TROP !


Lausanne le 2 novembre 2010, tract distribué devant le Grand Conseil vaudois.

Nous sommes tou-te-s des étranger-e-s!

Une initiative sympa pour montrer notre solidarité avec les étrangers et étrangères et refuser le racisme: 

http://www.collectif-l.ch/manifeste/

Et surtout: on vote 2X NON le 28 novembre!


lundi 1 novembre 2010

Manifestation samedi 6 novembre

Le 28 novembre 2010 Votez 2x NON à l'initiative raciste de l’UDC, dite des moutons noirs, et au contre-projet des Chambres fédérales!

Samedi 6 novembre Manifestation contre le racisme et contre l'initiative et le contre-projet 

Départ de la manifestation:
17h à la place St-François Lausanne

La manifestation se terminera aux alentours de 18h30 à la Fraternité, Place Arlaud Lausanne, avec un apéritif anti-raciste; suite de la soirée à l’Espace autogéré dès 20h30 pour une série de concerts.


Comment combattre le racisme? 4 soirées de réflexion et d’échange dans 4 villes
• Lundi 18 octobre 2010, 20h
au Restaurant la Croix-Verte, Perdtemps 7, Nyon
Présentation: Sabine Masson (militante au collectif Droit de rester, docteure en sociologie) et Damien Scalia (ancien président de la LSDH section Genève, docteur en droit)
• Jeudi 4 novembre 2010, 20h15 Maison du Peuple, Chauderon 5, Lausanne
Présentation: Emilie Bovet et Justine Détraz (coordinatrices du MLCR) Christophe Tafelmacher (avocat, membre du MLCR)
• Lundi 15 novembre 2010, 20h au "Bout du Monde", Rue d'Italie 24, Vevey
(pour le lieu, renseignements dès le 1er novembre, www.mlcr.ch)
Présentation: Graziella de Coulon (Coordination Asile) Katy François et Florence Métrailler (membres du MLCR)
• Mardi 16 novembre 2010, 20h Citrons Masqués, rue des Pêcheurs 4, Yverdon
Présentation: Maïla Kocher et Emmanuelle Anex (membres du MLCR)